Vous êtes intéressé par les échecs? Étant maître fide et joueur de haut niveau, je peux vous aider à mieux comprendre le jeu pour s'amuser et battre vos amis ou pour progresser à un niveau plus pro

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• Quand avez-vous commencé à pratiquer ? Comment cette activité est venue à vous ?

  J’ai commencé à jouer aux échecs à l’âge de 10 ans. C’est mon papa qui m’a appris les règles : il ne m’a pas laissé gagner une seule fois... et ça m’a tellement piqué que je me suis inscrit dans un club avec un objectif très clair : le battre ! (Spoiler : j’y suis arrivé, mais ça m’a pris un peu de temps…).
  À partir de là, je me suis pris au jeu, au sens propre comme au figuré. L’envie de progresser, de comprendre ce monde fascinant de 64 cases, ne m’a plus jamais quitté.

• Quels sont les artistes ou les œuvres qui vous touchent le plus ?

  En matière d’échecs, c’est sans hésiter Garry Kasparov qui m’a le plus inspiré. Son style agressif, ses parties d’attaque légendaires, sa capacité à trouver des ressources là où tout semblait perdu… C’est un peu le « Mozart » des échecs, mais avec un regard de tueur à gages.
  Ses parties ne sont pas juste des jeux, ce sont des œuvres d’art. À chaque fois que je les rejoue, je découvre un nouveau détail, comme si c’était la première fois.

• Quelles sont les qualités requises, la part de patience ou d’adresse pour réussir dans ce domaine ?

  Les échecs, c’est un mélange subtil de patience, de curiosité, et surtout d’un amour profond pour le jeu.
  Il faut savoir perdre (et se relever), apprendre de ses erreurs, ne pas se laisser décourager par une série de défaites. Ce n’est pas le joueur qui ne perd jamais qui progresse, c’est celui qui comprend pourquoi il a perdu.
  Et surtout, il faut garder cette flamme, cette envie d’apprendre, de découvrir, de se dépasser — que ce soit en jouant une partie rapide entre deux réunions, ou en analysant pendant 30 minutes pourquoi on a raté un mat en deux...

• Un petit conseil pour nous aider à progresser et ne pas se décourager dans l’élaboration de projets ?

  Ne vous imposez pas des entraînements à 1h du matin avec trois cafés dans le sang et une analyse complète de Carlsen-Nakamura.
  Mieux vaut un peu chaque jour qu’une overdose une fois par mois.
  Analysez vos parties, même les plus simples. Posez-vous des questions, essayez de comprendre vos erreurs. C’est comme ça qu’on avance. Et surtout : amusez-vous ! C’est en gardant le plaisir qu’on reste motivé sur le long terme.

• Faites-nous vivre votre passion en nous disant ce qu’elle vous apporte ! En avez-vous d’autres ?

  Les échecs, c’est plus qu’un jeu pour moi : c’est un outil du quotidien.
  Ils m’aident à prendre des décisions réfléchies, à gérer mon stress, à voir plusieurs coups à l’avance (même dans la vraie vie !). Et à chaque partie, j’ai l’impression de vibrer, de me retrouver dans un univers où le temps s’arrête.
  Et oui, j’ai une autre passion : le judo ! Je suis moins bon qu’aux échecs (et j’évite de trop chuter, merci…), mais c’est très complémentaire. Le judo m’apprend la discipline du corps, les échecs celle de l’esprit. Et puis, dans les deux cas, il faut anticiper les coups de l’adversaire 😉

• Êtes-vous particulièrement fier d’un travail que vous avez effectué ?

  Je suis fier de chaque progression de mes élèves. Voir quelqu’un comprendre un concept qu’il trouvait impossible la semaine d’avant, c’est une vraie récompense.
  Mais si je devais citer un exemple : Jean, un petit garçon de 8 ans, qui ne connaissait rien aux échecs au départ, et qui a tout de suite. En quelques mois, il a progressé à une vitesse folle. Son enthousiasme m’a rappelé le mien à ses débuts… sauf que lui, il me battra peut-être encore plus tôt que moi avec mon père !

• Avez-vous déjà été surpris par un élève, par ses capacités ou son évolution ?

  Oh que oui ! Et plusieurs fois. Certains élèves débutent timidement, puis tout à coup, un déclic se produit : leur jeu s’éclaircit, leur compréhension s’approfondit.
  Parfois, c’est même eux qui me montrent des coups que je n’aurais pas vus (oui, ça pique un peu, mais dans le bon sens 😅).
  Ce sont des surprises comme ça qui rendent l’enseignement passionnant.

• Être un Superprof, c’est tout un art ! Quel est votre secret ?

  Mon secret ? Je dirais : la passion, l’écoute… et un brin de folie contrôlée !
  Je m’adapte à chaque élève, je cherche à rendre les cours vivants, interactifs, et surtout motivants. Je ne suis pas là pour "imposer" un savoir, mais pour le construire avec eux.
  Et surtout, j’essaie toujours de transmettre cette petite étincelle qui donne envie d’en faire plus, même quand c’est difficile.